Introduction
Le WWF (World Wildlife Fund l’anglais pour Fonds mondial pour la nature) estime une diminution de près de 60% de la population sauvage du monde depuis les années 70. Ces disparitions inquiétantes des espèces résonnent comme un signal d’alarme qui doit être entendu et écouté et de toute évidence, les scientifiques ayant réfléchi et développé les techniques de résurrection des espèces disparues l’ont entendu et ne comptent pas faire la sourde oreille.
La résurrection des espèces disparues peut à première vue paraître relever plus de la science fiction que de la réalité, mais il s’avère que ce procédé est de plus en plus à la portée des généticiens et des scientifiques. Cela a provoqué son entrée dans le débat public et scientifique, en particulier pour certains projets phares comme la résurrection du mammouth. Il s’agit donc à la fois d’une controverse scientifique, d’innovation et du grand public.
Par ailleurs, on peut parler dans notre cas d’une controverse dans le cadre où cette question soulève chez certains de l’indignation et chez d’autres de l’espoir. Ainsi, il y a un désaccord profond entre de nombreux acteurs qui débattent sur les avantages ainsi que les inconvénients de la mise en application de ce procédé scientifique. Des scientifiques ne comprennent pas la répulsion d’autres scientifiques envers ce projet, des philosophes débattent du bien fondé moral de la résurrection des espèces disparues, des acteurs économiques rappellent qu’il ne s’agit pas là d’une pratique scientifique dont le coût est faible et que l’argent qui y sera investi ne sera plus en capacité de servir d’autres causes comme la protection des espèces actuelles en danger, des acteurs politiques, dont le rôle est véritablement primordial, se retrouvent tiraillés et doivent choisir si oui ou non ils doivent légaliser ces pratiques. De nouveaux acteurs interviennent également. En effet, une fondation a été créée, la fondation Revive & Restore dont nous parlerons plus tard.